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Oser se dire les "maux"

19 février 2008

Ne pas souffrir ... mais ensuite ?

Je dois en faire des efforts pour me sentir bien, pour ne pas souffrir, pour ne pas penser à tout ce qui me surprend, à tout ce qui m'attriste depuis tant de temps...
Je dois en faire des efforts pour garder la tête haute.
Je dois en faire encore et toujours des efforts pour ne pas perdre le fils de ce combat.
Combat de vie, combat de survie ? Combats...
J'aimerai parfois avoir la légèreté et la souplesse de l'esprit... Ne pas penser, ne plus penser et m'abreuver de joie. Mais tout me rattrape, tout me surpasse et m'entraîne. Seul le tourbillon de la vie m'attire à lui et la spirale infernale ne cesse, sans cesse, de me faire tourner la tête !
Il ne faut pas de laisser entraîner, il faut pas se laisser aller. Mais encore ?
Que faire alors ?
J'ai tout essayé. Les larmes. Les rires pour les sucrer. La dérision sans raison et la spirale m'entraîne toujours et encore.
Choix de vie, choix par dérision, choix... et tout cela à assumer.
Assumer ses choix. Eternelle chanson. Disque rayé sur lequel il ne faut pas s'arrêter parait-il.
Avancer.. tout mettre devant soi et ne pas craquer.
Et ce qui reste derrière soi ? Ce qui nous manque ... Qu'en est il ?

Juste cette envie d'aligner les mots bout à bout sans réflexion et pourtant réflexion faite... tout se dissipe et me soulage de cette douleur affreuse, oui.
Douleur qui me surprend une fois de plus dans ma petite vie.
Assise là, je contemple la vie, ma vie à moi.
Ma vie triste et joyeuse.
Cette vie la mienne qui ne cesse de me surprendre dans les élans, certains, de vie.

Et dans tout cela, qu'ai je eu envie de dire ?
Je ne sais pas. Seule je suis et pourtant si accompagnée.
Seule face à moi même... difficile pourtant de tout gérer.

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18 février 2008

Un week end chez mes parents

Je suis face à ma propre vérité,
Je suis avec lui, cela fait plus de trois ans, je l'aime
Lui, il est français... pas comme moi
Moi je suis née de mère turque avec tout ce que cela engendre
Je refuse de les juger, je refuse de les haïr, je refuse de les aimer même si ils sont ma chair, mon sang.
Elle, ma mère, me tient un discours, mais je me moque de ce discours... c'est avec lui que je veux être.
Mon secret, ma vie, c'est lui. Je le vis, je le cache, je suis heureuse et si malheureuse... Mais je suis...
Seule face à ma culture, seule face à l'écriture, incomprise ? non... juste une jeune fille turque en France.
J'ai 32 ans, je ne suis pas mariée, toujours pas et pourtant j'aime.
Que faire quand vous êtes tout ce que votre corps et votre âme vous demandent d'être ? Etre mais ne plus exister à leurs yeux car ce ne sont pas leurs choix, mais les vôtres ...
Mes choix, je les ai fait il y a un temps, mais l'amour que j'ai pour eux, mes parents, m'empêche de continuer à faire des choix... et je souffre de trop les aimer... comme je vais souffrir, un jour, de l'aimer lui.
Je décide cette nuit, d'écrire, écrire pour toutes mes soeurs, soeurs de coeur.

14 février 2008

Oublier ...

La seule façon d'oublier est de ne vouloir ni oublier, ni ne pas oublier.
Il y a des soirs où on l'on s'assied et on berce notre douleur, on ne veut pas d'un autre amour que le sien et pourtant....quand on y pense on n'a plus le mal.
Une situation de non retour si simplement prononcée, est une nouvelle bonne raison de sauf si la raison, elle, ne vous soulage pas.
Le temps passe, les silences s'installent un peu comme si vous devez vous habituer à cela tout doucement.

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Oser se dire les "maux"
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